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Samaneh Motallabi

Born in 1986 in Tehran, Iran
Lives and works in Tehran

Samaneh Motallebi

Samaneh Motallebi is an Iranian visual artist whose unique practice blends drawing, sewing, photography, and printing into hybrid and deeply personal works. A 2012 graphic design graduate of Shariati University, she has been developing a body of work for over twelve years rooted in everyday life, women's experiences, and a keen awareness of the world around her.

She is a member of the Permanent Association of Iranian Painters and has presented her work in over 50 group exhibitions and fairs worldwide, including in Beirut, Dubai, Seattle, Los Angeles, Vienna, Munich, and Tehran. Her work has been exhibited in major galleries such as Azad Art Gallery, Asar Gallery, Bavan Gallery, and the Foundry Downtown Gallery in Dubai.

Highlights of her career include being selected as one of sixteen artists for the Red Eye Project in Seattle, participating in the Iran/Mexico Artist Exchange Program (Kooshk Residency), and early recognition at the Young Artists' Works exhibition at Asar Gallery, where she was selected from over 500 applicants.

Her artistic practice is also accompanied by a work of transmission: she has developed a pedagogical approach to drawing that emphasizes the attentive perception of the environment. As an artist, Samaneh Motallebi questions the boundaries between the intimate and the social, the craft and the conceptual, the real and the symbolic.

Formation

2012 – Licence en graphisme, Université Shariati, Téhéran, Iran

Expositions personnelles

2024 – Skin, Bavan Gallery, Téhéran, Iran

2019 – A Review on Some Past Collections, 11ᵉ événement Intervals, Home Institution

2017 – The Note, Knack Gallery (curation : Gaps Curatorial), Téhéran, Iran

2017 – Phylum, Azad Art Gallery, Téhéran, Iran

2013 – A Shelal Over Dream, Azad Art Gallery, Téhéran, Iran

 

Expositions collectives

2025 – For Nowruz, Bavan Gallery, Téhéran

2024 – Bitter, Sweet, Burden, Shamis Art Gallery, Téhéran

2024 – Trumpet of Israfil, Vard Gallery, Téhéran

2024 – Tall Tales, Foundry Downtown, Dubaï, Émirats arabes unis

2024 – Cypress, Eternally Unbound, Hinterland Gallery, Vienne, Autriche / Fiuz Gallery, Kashan, Iran

2022 – Art Jameel Center, Dubaï / From Hand, Inja Gallery / Zero Waste, Iranshahr Gallery / Abtin Gallery (curateur : Mehdi Mir Bagheri)

2021 – Rhyparography (curateur : Hossein Shir Ahmadi), Nian Gallery / Now, E1 Art Gallery / Perspective: The Painter, Inja Gallery

2020 – Khor, exposition virtuelle (SARAI Art Gallery) / The Missed State, Sarvenaz Gallery, Shiraz / Habitat, Bavan Gallery

2019 – What if Not Exotic?, Artists House, Los Angeles / Plant, Elahi Art Gallery, Rasht / Flower, the Pure Paradox, Inja Gallery

2018 – Teer Art Week / Closed Circuit, Drawing Notebook, Postcardese, Flower, Drawing & Gavel, etc.

2017 – Asar’s Young Artists, Asar Gallery, Téhéran

2016 – Sew+Zan, Azad Art Gallery

2015–2014 – Good News of Iran, Allies Project (Art Dubai, Pasinger Fabrik Museum, Munich)

2013–2014 – Mohsen Gallery, Arya Gallery, Versus Visual Arts Biennial

2014 – I Am Spring, Grass by Grass, Baku, Azerbaïdjan

Autres activités et distinctions Membre de l’Association permanente des peintres iraniens

2022–2020 – Participation à ArtNet et Artsy

2018 – Sélectionnée à la Biennale des fresques de Téhéran

2017 – Sélectionnée parmi les 8 artistes finalistes (sur 500) de l’exposition Young Artists’ Works, Asar Gallery

2017 – Sélectionnée pour le programme d’échange d’artistes Iran/Mexique, Kooshk Residency (non réalisée)

2016 – Sélectionnée parmi les 16 artistes du Red Eye Project, Seattle, États-Unis

2015 – Participation à Art Dubaï avec Allies ProjectPublications :Good News of Iran, catalogue d’exposition, Allemagne Contemporary Drawing of Iran, revue Tandis Angah Magazine, Téhéran

La trace du passage des années et des minutes,

Le dessin, pour Samaneh Matlabi, n’est pas l’application de principes mais un processus de regard. Redessiner, combiner des formes, exagérer ou introduire la contradiction sont autant de manières de traduire cette expérience du voir en langage plastique. Si la main, l’œil et le cerveau doivent coopérer dans l’acte de dessiner, l’essentiel demeure la capacité de voir, portée par la curiosité. C’est elle qui confère à chaque artiste sa singularité et qui, dans le cas de Matlabi, engendre une rencontre avec le monde empreinte d’une intensité et d’une beauté impossibles à obtenir autrement.

 

Ses œuvres, d’abord linéaires et conceptuelles, ont peu à peu intégré le tissu et la broderie au fil, devenus aujourd’hui des marqueurs essentiels de son travail. Refusant les règles strictes de l’art de la broderie traditionnelle, elle emploie l’aiguille comme d’autres utilisent un pinceau, construisant des surfaces par une multitude de points fins et répétés. Ces coutures, souvent serrées et denses, révèlent des formes qui, à distance, se déploient en silhouettes et compositions parfois oniriques.

 

Matlabi fait le choix d’une palette restreinte, dominée par les rouges et les crèmes. Cette économie de moyens donne à ses œuvres une apparence minimaliste, mais derrière cette retenue chromatique se cache une extrême minutie : l’accumulation de fils, la répétition patiente des gestes, la superposition des points créent une profondeur temporelle et matérielle qui inscrit chaque pièce dans la durée.

 

L’humain occupe une place centrale dans son œuvre. Les visages qu’elle compose, souvent suspendus entre rire, larmes et indifférence, rejoignent une longue tradition artistique et philosophique qui interroge l’ambiguïté des états de l’âme. Ces figures, brodées sur des tissus parfois imprimés de photographies anciennes, semblent habitées par la mémoire et le passage du temps. Elles apparaissent comme des présences silencieuses, des êtres jamais effacés malgré l’éloignement ou l’oubli.

 

Les collages et hybridations qui peuplent ses visages — insectes, oiseaux, poissons — traduisent symboliquement le poids des années et des expériences qui s’agrègent à l’existence humaine. Ses œuvres évoquent ainsi la continuité et la persistance : celles d’êtres disparus mais toujours là, dans la trame du tissu et dans la mémoire collective.

 

Samaneh Matlabi s’affirme ainsi comme une artiste de la nuance et de l’endurance, dont la pratique du fil dépasse le geste décoratif pour devenir un langage à part entière. Dans ses mains, le dessin se déplace de la feuille au textile, de la ligne au point, pour explorer la fragilité et la force de ce qui nous relie au monde.

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