

Anahita Shahmati
Née en 1993, Téhéran, Iran
Vit et travaille à Téhéran, Iran
Anahita Shahmati
Ani Shahamati, née en 1993 à Téhéran, est une artiste iranienne multidisciplinaire basée dans sa ville natale. Médecin de formation, diplômée de l’université des sciences médicales Shahid Beheshti en 2020, elle s’est parallèlement consacrée à l’exploration de divers médiums artistiques tels que la peinture, la vidéo, la photographie, l’installation et le design floral.
Depuis 2020, Ani a présenté ses œuvres dans plusieurs galeries et espaces d’art en Iran et à l’international. Elle poursuit une pratique expérimentale qui cherche à effacer les frontières entre l’art, la science et le corps.
Formation
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2020 – Doctorat en médecine (M.D.), Shahid Beheshti University of Medical Sciences, Téhéran, Iran
Expositions personnelles
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Août 2021 – Installations and Paintings, Iranshahr Gallery, Téhéran, Iran
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Septembre 2020 – Obscure Element, Soo Contemporary Gallery, Téhéran, Iran
Expositions collectives
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Septembre 2024 – Object/Painter, 8cube Gallery, Téhéran, Iran
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Mai 2024 – 8e Biennale de peinture Damonfar, Téhéran, Iran
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Septembre 2023 – Emza Space, Téhéran, Iran
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Mars 2022 – Komod Space, Téhéran, Iran
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Janvier 2022 – Noblhaus, Miami, États-Unis
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Août 2021 – Carbon, Etemad Gallery, Téhéran, Iran
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Novembre 2020 – Light Treat, Soo Contemporary Gallery, Téhéran, Iran
Tentation
Cette série d’Ani Shahamati oscille entre peinture sur toile et œuvres en relief réalisées à partir de mousse, huile, acrylique et résine montées sur bois. Il puise dans une double source d’inspiration : d’une part, les structures biologiques et les systèmes du vivant, que l’artiste connaît intimement grâce à sa formation médicale ; d’autre part, une esthétique nourrie par une sensibilité plastique contemporaine.
De cette combinaison naissent des formes organiques, à la fois concrètes et abstraites, qui évoquent des artefacts issus d’un monde animé et encore inconnu. Texturées, hybrides, parfois immersives, ses créations semblent croître, proliférer ou se décomposer sous nos yeux. Elles mettent en tension la rigueur de la science et la liberté de l’imaginaire, invitant le spectateur à explorer l’entre-deux fragile où la matière devient vivante.








