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Najme Kazazi

Née en 1985 à Kermanshah, Iran

Vit et travaille à Téhéran

Najme Kazazi

Najme Kazazi est une artiste peintre iranienne dont la pratique explore la mémoire intime, la transformation des formes organiques et les dualités entre lumière et obscurité. Diplômée en peinture de l’Université d’art Soureh à Téhéran en 2010, elle développe une œuvre sensible et introspective, où se mêlent paysages mentaux, fragments d’objets et figures en métamorphose.
Depuis plus d’une décennie, Najme Kazazi a présenté ses œuvres dans de nombreuses expositions personnelles et collectives, en Iran et à l'international. Parmi ses expositions personnelles les plus marquantes figurent “heart-devouring love” (2024), une présentation intimiste à Sharif Art Gallery à Téhéran, “Shades of Leaves, Shadows of Self” (2024) à Offside Gallery à Vancouver, “Where the Fish Goes, the Water Flows” (2021) à Inja Gallery, et “Predicting the Fall”(2019), présentée simultanément à Inja Gallery (Téhéran) et Pirsook Gallery (Shiraz).
Son travail a également été présenté dans de nombreuses expositions collectives, notamment au Musée d’Art Contemporain de Kerman, à la Pure Drawing Museum de Téhéran, ainsi qu’en Espagne dans le cadre d’une exposition du mouvement Stuckist. Lauréate du prix Faber-Castell en 2005, elle appartient à une génération d’artistes iraniens qui allient introspection, engagement et expérimentations visuelles.




Formation

  • 2010 – Licence en peinture, Université d’art Soureh, Téhéran, Iran

 
Expositions personnelles

  • 2024 – “heart-devouring love”, présentation privée d’un jour, Sharif Art Gallery + trois jours en open studio, Téhéran, Iran

  • 2024 – “Shades of Leaves, Shadows of Self”, Offside Gallery, Vancouver, Canada

  • 2021 – “Where the Fish Goes, the Water Flows”, Inja Gallery, Téhéran, Iran

  • 2019 – “Predicting the Fall”, Inja Gallery, Téhéran, Iran

  • 2019 – “Predicting the Fall”, Pirsook Gallery, Shiraz, Iran

  • 2018 – “Bright Side of Darkness” (dessins), Pure Drawing Museum, Téhéran, Iran

  • 2017 – “Dark Box”, Hepta Gallery, Téhéran, Iran

 
Expositions collectives (sélection)

  • 2021 – Transition, Sharif Gallery, Téhéran, Iran

  • 2020 – The Journey No.1 / Getting out of Yourself, Sharif Gallery, Téhéran, Iran

  • 2019 – A Close View of Far Field Representations, Musée d’Art Contemporain San'ati, Kerman, Iran

  • 2019 – Persons, Hamras Art Space, Téhéran, Iran

  • 2018 – Drawing & Gavel, Pure Drawing Museum, Téhéran, Iran

  • 2018 – Winter 2018 – Second Exhibition, Seyhoun Gallery, Téhéran, Iran

  • 2018 – Sketching Notebook, 14 Gallery, Téhéran, Iran

  • 2016 – Stuckists, exposition internationale, Espagne

  • 2014 – Stuckists, Dey Gallery, Téhéran, Iran

  • 2007 – Nasl-e No-e Homa, exposition collective, Homa Gallery, Téhéran, Iran

 
Prix

  • 2005 – Lauréate du concours Faber-Castell, Iran

À travers le ressenti, jamais nommé

Najmeh Kazazi est une artiste expérimentale qui explore ses émotions et ses pensées en les transformant en couleurs et en formes sur la toile. Elle commence souvent à peindre sans savoir à quoi ressemblera son œuvre finale. Elle s’installe devant une toile blanche avec curiosité, et c’est en peignant qu’elle découvre ce qu’elle ressent et ce qu’elle cherche.

Elle aime trouver des formes et des symboles dans les couleurs abstraites. Même si elle sait si elle est heureuse ou triste, elle ne commence pas avec une idée précise de ce qu’elle veut faire. Elle peint librement, guidée par ses émotions. Cela fait que les couleurs et l’ambiance de ses œuvres changent beaucoup. Ses humeurs dans la vie se voient directement dans ce qu’elle peint. Parfois, en regardant ses anciennes œuvres, elle ne s’y reconnaît plus. Elle pense à les modifier, mais elle ne le fait presque jamais.

Quand une peinture est terminée, Najmeh est la première à la voir et à y réagir. Pour elle, ce moment est la vraie raison pour laquelle elle crée. Elle peint parce qu’elle aime ça — c’est quelque chose de très personnel. Mais pour en profiter, elle doit se sentir connectée à ce qu’elle crée. C’est cela qui la motive.

Elle se définit comme une artiste expérimentale, ouverte à toutes sortes de matériaux et de techniques. Elle ne veut pas se limiter — ni dans ce qu’elle fait, ni dans la manière de le faire. Elle a compris que l’auto-censure était un gros problème, surtout dans des pays où l’art est très contrôlé. Être liée à une galerie qui devait suivre les règles de l’État lui a fait ressentir à quel point un artiste peut se sentir impuissant. Ce fut une expérience difficile mais révélatrice.

Maintenant qu’elle a terminé ces contrats, elle veut créer sans limites. Elle cherche à collaborer avec des galeries dans d’autres pays, car elle pense que l’art ne devrait pas avoir de frontières ou de restrictions. Pour Najmeh, la vraie liberté d’un artiste, c’est de pouvoir créer et partager avec des gens de différents horizons. C’est comme cela qu’elle veut continuer à évoluer — en se connectant aux autres et en avançant dans son parcours.

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